Ce que les fondations font à l’art contemporain
France Culture 〉 18 avril 2018 – Art et création – La Grande Table par Olivia Gesbert.
Quelles sont les conséquences de la montée en puissance du domaine privé dans le monde de l’art ?
Paris parle à Paris. Si le marché de l’art se focalise sur la scène artistique parisienne, Paris grandit sur le marché de l’art international, aidé par les médias conformistes et la puissance augmentée des acteurs parisiens. Peut-on espérer que le service public inverse la tendance en s’intéressant aux fondations privées en région ? Un travail de fond qui mérite à être connu et reconnu.
Pourrions-nous imaginer que cette puissance privée parisienne conduise le gouvernement et les médias à agir en région en s’intéressant aux acteurs privés, dont les fondations qui agissent pour l’intérêt général dans un souci de démocratisation culturelle mais aussi de résistance, soucieux de dynamiser leurs territoires, pour nourrir un éco-système souvent fragile, par des projets artistiques innovants qui méritent une attention pour rayonner au-delà.
Un débat partagé entre Philippe Régnier, critique d’art qui lance la revue The Art Newspaper Daily et Paul Ardenne, historien d’art à l’Université de Picardie Jules Verne à Amiens, auteur de « Heureux les créateurs ? L’art à l’âge post-moderne : ses amis, ses faux-amis, ses ennemis » (2016).
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