mercredi 24 octobre 2018
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La face cachée des oeuvres d’art

La régie assure le suivi des mouvements des oeuvres et l’évolution de leur état grâce aux constats d’état. Un suivi constant, toujours en alerte pour repérer la moindre marque d’altération.

Au premier regard, les oeuvres parlent. Elles montrent leurs moindres faiblesses. Un regard avisé peut les déceler. Les percer à jour. Leur donner sens. Leur trouver causes et remèdes pour perpétuer leur intégrité physique et structurelle.

Le constat passe également par la notification de toutes les marques apposées par le passé, notamment au revers de la toile, sur le châssis, ou sur son emballage. Les étiquettes attestent un mouvement, un passage, un événement. Des tampons indiquent les fabricants. Numéros d’inventaires des collections passées se croisent. Galeries et maisons de ventes se côtoient. La date et le nom de l’encadreur, le cartel, ou même la notification de vente. La signature de l’artiste, parfois le titre de l’oeuvre, parfois la date de création.

Des informations précieuses pour le suivi documentaire des oeuvres, inhérent aux missions de régie. De l’importance de la traçabilité d’une oeuvre, c’est son histoire qui se dépeint. Sa face cachée.